Advertisement

Ariel Sheney acquitté après des années de procédures liées à une escroquerie

L’acquittement d’Ariel Sheney (de son vrai nom Jean Ariel Srè) dans l’affaire d’un scandale lié à une affaire d’escroquerie impliquant Joseph Mathias Lebahy, un imposteur qui se faisait passé pour un faux général en service aux Nations unies, fait la « Une » des médias People et Culturels de la Côte d’Ivoire. Par un simple mot posté sur Facebook, « Acquitté », l’ancien protégé de Dj Arafat décédé le lundi 12 août 2019, des suites d’un accident de la circulation, est blanchi par la justice ivoirienne ce mercredi 26 mars 2025.

Joseph Mathias Lebahy : l’imposteur aux faux uniformes

Au cœur du scandale, un homme : Joseph Mathias Lebahy. Ce dernier s’était autoproclamé haut gradé militaire œuvrant pour la paix au sein des Nations unies. Entre 2019 et 2021, cet imposteur a mis en place un système de « formations » payantes, ciblant officiers et juges de paix, tout en leur garantissant en échange des postes fictifs au sein de l’institution. A travers cette arnaque, il aurait extorqués des centaines de milliers d’euros, selon les enquêteurs.

Un engagement humanitaire qui a viré au scandale

Ariel Sheney affirme avoir cru soutenir une « cause humanitaire légitime ». En 2021, sa participation à une cérémonie organisée par Lebahy avait pourtant semé le doute, une photo le montrant en uniforme de « capitaine aumônier » avait circulé, alimentant les soupçons d’une complicité avec l’escroc. L’image, devenue virale, avait conduit à la saisie de ses comptes bancaires et à son inculpation pour « complicité présumée de fraude ».

Un acquittement, mais qui garde des séquelles durables.

Si l’acquittement permet à Sheney de reprendre le contrôle de sa carrière et de ses finances, les traces de cette affaire restent profondes. L’artiste, discret sur ses projets, évoque un « retour à l’essentiel ». Joseph Mathias Lebahy, puisse qu’il s’agit de lui, à écopé de 10 ans de prison ferme, au paiement de 10 milliards de FCFA et au versement de 3 milliards de FCFA à l’État ivoirien.