À l’approche de son concert prévu le 14 juin 2025 à l’Olympia, déjà complet, Takana Zion était l’invité de l’émission Légendes Urbaines, animée par Juliette Fievet sur RFI. L’artiste guinéen y a partagé un message fort, empreint de fierté et de responsabilité, autour de son engagement pour la promotion et le rayonnement de la culture guinéenne.
« Quand on vient jouer ici, à l’Olympia, c’est pour faire briller l’image de la culture guinéenne… », a-t-il déclaré, affirmant vouloir marcher dans les pas des grandes figures comme Sekouba Bambino.
Auteur du titre Conakry, Takana Zion a souligné le paradoxe frappant entre le talent foisonnant de la scène musicale guinéenne et l’absence quasi totale de reconnaissance internationale :
« Depuis Mory Kanté, aucun disque d’or n’a été obtenu en Guinée, alors que nos artistes regorgent de talent et ont de plus en plus envie de se faire entendre dans le monde entier. »
Il a également rendu hommage à la nouvelle génération d’artistes, qui émerge avec ambition et détermination. Pour lui, ce passage à l’Olympia ne se résume pas à un simple concert, mais constitue un véritable symbole d’espoir :
« C’est une manière de donner de la force, de montrer l’exemple aux jeunes, de leur prouver qu’ils peuvent tout accomplir s’ils font preuve de courage, s’ils évitent de brûler les étapes et suivent les bonnes procédures. »
À travers ce discours, Takana Zion affirme son rôle de leader culturel, déterminé à inspirer toute une jeunesse, tout en réaffirmant son attachement profond à l’héritage musical de la Guinée.
Pour rappel, Mory Kanté a obtenu un disque d’or en France grâce à l’album Akwaba Beach, porté par le single mondialement célèbre Yéké yéké. Ce dernier est devenu, en 1988, le premier tube africain à dépasser le million d’exemplaires, lui valant peu après cette distinction.
