Ce mardi 8 juillet 2025, la justice guinéenne s’est prononcée dans une affaire médiatisée liée à la drogue. Le tribunal de première instance de Kaloum a tranché après plusieurs jours d’audience concernant une série d’arrestations récentes opérées par la Direction générale de la police nationale (DGPN), suite à la découverte de substances psychotropes.
Au terme de la délibération, le tribunal a pris des décisions contrastées : certains accusés ont été acquittés, d’autres condamnés à des peines allant jusqu’à trois ans de prison, tandis que des amendes ont été infligées dans certains cas.
Parmi ceux qui ont été totalement blanchis figurent Sékou Camara, Aly Soumah et Mafoudia Camara. Le tribunal a estimé que les éléments à charge étaient insuffisants, et a prononcé leur relaxe.
En revanche, d’autres mis en cause ont été reconnus coupables, principalement pour détention ou usage de produits prohibés. Le groupe concerné comprend notamment Fatoumata Sylla, Aboubacar Allama Bangoura, Marry Kamara, Mamoudou Bangoura, Annette Camara, Idrissa Camara, Souleymane Kagbo, Issa Cissé, Mabinty Mansaré, Victoria Kaï, Mamata Soumah, Issatou Camara, Abdoulaye Barry et Aboubacar Soumah.
Les peines infligées varient selon la gravité des faits reprochés :
– Trois ans de prison ferme pour sept des accusés, dont Mamoudou Bangoura et Marry Kamara.
– Deux ans ferme pour trois autres prévenus.
– Un an ferme pour deux personnes poursuivies uniquement pour usage.
– Et un an avec sursis, assorti d’une amende de deux millions de francs guinéens, pour deux inculpés jugés moins impliqués.
Le tribunal a également ordonné la destruction du stock de stupéfiants saisi, et a mis à la charge des condamnés l’intégralité des frais de procédure, conformément aux dispositions légales en vigueur.